La lutte paie ...

Publié le par Newo



Hier soir, réunion avec le maire de Bures sur Yvette et deux de ses adjoints (jeunesse et vie associative). Les membres de l'AJB qui ont défendu les positions de l'association sont heureux et soulagés, donc nous le sommes, nous qui les soutenons depuis des semaines.
Après la tempête dans des eaux vives, ils retrouvent le port. Le local leur ai rendu, si tout va bien.
Il me semble que rien n'est signé, donc pour ma part je resterai prudent.

L'association doit, normalement, récupérer les clés et la gestion du local. Pour le 1er Avril (j'espère qu'il n'y aura pas de poisson dans le bocal). Je ne m'explique pas trop pourquoi l'expulsion s'est faite en 3 jours et la réintégration attend 3 semaines (après le conseil municipal du 25 Mars). C'est peut-être dû à la convention que les deux parties préparent pour lier sur papier leur partenariat.
Une convention est un contrat qui créé des obligations entre les deux partenaires. Obligations pour les deux parties qui ne doivent pas être des contraintes.

Je suggérerai à l'AJB de faire attention sur plusieurs points :

- l'association doit gérer les clés comme elle l'a toujours fait. Cela m'étonnerait qu'une personne du Service Jeunesse réceptionne les clés à minuit après la répétition d'un groupe.
- pas de caution pour les groupes qui viennent répéter. L'AJB se porte garant de ses membres. Jusqu'ici, ça fonctionnait plutôt bien
- l'AJB garde la programmation des quatre festivals organisés par an au centre culturel Marcel Pagnol
- protéger les musiciens non-buressois ou âgés de plus de 25 ans. L'abonnement pour l'utilisation des locaux doit se faire à l'année. Il serait anormal qu'un groupe soit éjecté du jour au lendemain parce que deux enfants buressois de 11 ans souhaitent jouer de la flûte dans le local de répétition
- évidemment, l'association de l'AJB doit garder la gestion du planning
- travailler avec les services de la mairie non pas sur la sécurité, puisque l'AJB gérait déjà ce problème lors des concerts, mais sur la prévention de l'alcoolisme ou l'ivresse au volant. Matthieu Lamarre a proposé de travailler avec une association tiers qui pourrait désigner un "capitaine de soirée", faire des tests d'alcoolémie, distribuer des brochures, ce que l'on retrouve ailleurs dans des soirées organisées par des personnes responsables.
- faire en sorte que la mairie et l'association travaillent ensemble sur la communication extérieure à des évènements comme les concerts ou sur l'information au niveau local du travail artistique créer dans le local.

Ce ne sont que quelques suggestions à écrire noir sur blanc, ou blanc sur noir, sur cette convention pour protéger le futur de l'AJB et son identité.

Il y a encore du travail. Il faut encore soutenir l'association. Il faut se réjouir de ce qui se dessine aujourd'hui mais rester vigilant à ce qui peut se passer demain. Je l'écrivais dans un précédent article, l'AJB n'est pas morte, elle bouge encore. Je rajoute qu'elle peut bomber son torse et être fière d'elle.

Publié dans Divers

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Bravo l'AJB ! Il va falloir maintenant effectivement construire une relation dans la durée. Qui a le plus appris dans ce conflit qui a l'air de trouver une fin heureuse ? Pas sûr que ce soit l'AJB et ses 20 ans d'expérience ...
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